Savourer sans crainte : vaincre la peur de manger & boire en public
Imagine que tu es assis dans un restaurant bondé : le cliquetis de la vaisselle, le murmure des conversations autour de toi, et ton cœur qui s’emballe à l’idée de manger ou de boire devant les autres.
Pour certains, ce scénario peut sembler banal ou même agréable, mais pour ceux qui ont une peur de manger et de boire en public, il représente une profonde source d’anxiété.
Cette peur n’est pas une simple lubie, mais un symptôme reconnu du trouble d’anxiété sociale – un état caractérisé par une peur écrasante et une attention excessive à soi-même dans les situations sociales quotidiennes (American Psychiatric Association, 2013).
L’échelle d’anxiété sociale de Liebowitz, un outil de diagnostic largement utilisé dans le domaine de la santé mentale, contient des questions explicites sur cette anxiété, soulignant ainsi son importance et sa diffusion (tu peux faire ce test gratuitement en cliquant ici).
Alors que certaines personnes s’inquiètent de leurs manières ou du fait qu’elles pourraient manger de manière maladroite, cette peur est paralysante pour d’autres. Ils craignent d’être observés et jugés ou d’être embarrassés d’une manière ou d’une autre.
Cet article s’adresse à tous ceux qui évitent les réunions sociales où la nourriture et la boisson jouent un rôle, ou qui se sentent tout simplement mal à l’aise à l’idée de manger ou de boire en public.
Que tu sois toi-même confronté à cette peur ou que tu veuilles soutenir quelqu’un qui en souffre, la première étape pour gérer efficacement cette peur est de la comprendre.
Nous explorerons ce qui constitue cette peur, quel est son impact sur la vie quotidienne, et présenterons des stratégies pratiques recommandées par les psychologues pour non seulement mieux gérer ces sentiments de défi, mais aussi pour les surmonter.
A. Comprendre la peur
La peur de manger et de boire en public peut se manifester de différentes manières, toutes très personnelles et très pénibles pour la personne concernée.
Au cœur de cette peur, il y a la crainte d’être observé et jugé négativement par les autres lorsqu’on mange ou boit.
Cela peut provenir de la peur d’être considéré comme maladroit ou de la peur de montrer des signes de nervosité, comme des mains qui tremblent ou de la nourriture renversée, et donc d’être considéré comme peu sûr de soi.
Comment cela se sent
Pour quelqu’un souffrant de cette peur, la simple idée de manger en public peut déclencher une cascade d’angoisses.
Les symptômes physiques peuvent inclure des sueurs, des tremblements (surtout des mains), des palpitations cardiaques et même des nausées.
Psychologiquement, les personnes concernées peuvent avoir des pensées frénétiques, ressentir la peur d’un malheur imminent ou avoir l’impression d’être pris au piège.
Ces réactions violentes peuvent faire en sorte que le simple acte de manger ou de boire avec d’autres soit dissuasif et devienne ainsi une source de stress considérable plutôt qu’un moment de plaisir.
Différences avec l’anxiété sociale générale
La peur de manger et de boire en public peut être un symptôme de phobie sociale, mais n’indique pas nécessairement un trouble d’anxiété sociale.
Le fait que cette anxiété fasse partie de la phobie sociale dépend du degré de souffrance et d’altération des fonctions qu’elle provoque.
Si l’anxiété affecte considérablement les activités quotidiennes et le fonctionnement social, elle peut indiquer un trouble d’anxiété sociale cliniquement significatif.
Différences avec les troubles alimentaires
Il est également important de distinguer cette peur des troubles alimentaires, qui concernent principalement l’attitude envers la nourriture elle-même, l’image corporelle et le contrôle des habitudes alimentaires.
La peur de manger en public ne concerne pas nécessairement ces aspects, mais plutôt l’impact social et le jugement perçu des autres pendant que tu manges ou bois.
Il ne s’agit donc pas de la nourriture en soi, mais de la charge sociale et de la vulnérabilité qui accompagnent le fait de manger et de boire devant les autres.
B. Effets sur la vie quotidienne
L’anxiété liée au fait de manger et de boire en public peut avoir un impact considérable sur la vie quotidienne et avoir des répercussions sur les sphères personnelle, sociale et professionnelle.
Les personnes aux prises avec cette anxiété peuvent éviter les interactions sociales impliquant de manger ou de boire, qui sont souvent une partie importante de la construction de relations et d’expériences sociales.
Isolement social
Une stratégie fréquente chez les personnes souffrant de cette peur est l’évitement. Les rassemblements sociaux, qu’il s’agisse de rencontres informelles dans des cafés ou de dîners formels, peuvent devenir une source de forte anxiété.
Cela peut conduire à refuser des invitations, à rater des événements sociaux et même à laisser passer des étapes importantes comme des mariages ou des repas de fête.
Au fil du temps, cet évitement peut conduire à l’isolement social et peser sur les relations avec les amis et la famille, qui ne comprennent pas l’ampleur de cette anxiété et n’en sont souvent même pas conscients.
Défis professionnels
Dans le monde professionnel, les repas d’affaires, les fêtes de bureau et les événements de réseautage sont souvent liés à la nourriture et aux boissons.
Pour quelqu’un qui a peur de manger et de boire en public, ces occasions qui favorisent normalement la carrière peuvent ressembler à des obstacles insurmontables.
Cette peur peut empêcher les personnes concernées de se présenter avec assurance ou d’entrer en contact avec des collègues et des contacts potentiels, ce qui peut avoir des conséquences négatives sur le développement professionnel et les relations au travail.
Conséquences sur la santé mentale
Le stress permanent lié à la gestion de cette peur peut également avoir d’autres conséquences sur la santé mentale.
La peur constante d’événements imminents liés à la nourriture ou à la boisson peut entraîner un stress chronique et une anxiété accrue et même, dans certains cas, contribuer à la dépression.
Le tribut psychologique que la gestion constante et la dissimulation de l’anxiété exigent peut donc aggraver le bien-être émotionnel et psychologique général de la personne au fil du temps.
Exemples de scénarios quotidiens
- Un étudiant peut manquer des projets de groupe ou des sessions d’étude où l’on mange et boit ensemble, limitant ainsi la collaboration académique et l’intégration sociale.
- Un employé peut ne pas participer à un repas d’équipe ou à un repas d’entreprise et manquer ainsi des moments importants de cohésion et des contacts potentiellement utiles.
- Lors des réunions de famille, il se peut que l’on trouve des excuses pour manger avant ou après les autres, ou que l’on s’absente complètement, ce qui peut être mal interprété par les membres de la famille comme un manque d’intérêt ou d’intimité.
Comprendre ces effets est important pour saisir toute l’ampleur des défis auxquels sont confrontées les personnes qui ont peur de manger et de boire en public.
Cela souligne pourquoi il est si important de s’attaquer à cette anxiété, non seulement pour améliorer la qualité de vie, mais aussi pour prévenir d’éventuels effets à long terme sur les relations sociales et la santé mentale.
C. Causes et déclencheurs
La peur de manger et de boire en public peut être due à une multitude de facteurs psychologiques et environnementaux.
Cette section examine quelques facteurs importants qui peuvent déclencher et entretenir ce type d’anxiété sociale.
Vulnérabilités psychologiques
- Problèmes de perception de soi : les personnes qui font preuve d’une grande attention envers elles-mêmes ou qui ont une image négative d’elles-mêmes peuvent se sentir particulièrement vulnérables lorsqu’elles mangent en public. L’acte de manger est une activité très personnelle et parfois chaotique, qui peut renforcer le sentiment d’exposition et de jugement.
- Perfectionnisme social : chez certaines personnes, le désir de paraître parfait dans un environnement social entraîne une anxiété considérable. Cela inclut les craintes de montrer des manières parfaites, de manger trop ou pas assez, ou de choisir la « bonne » nourriture dans des contextes sociaux. Pour certains, les mains tremblantes peuvent compromettre les efforts pour paraître « normal ».
Influences de l’environnement
- Expériences négatives antérieures : Certains événements passés peuvent avoir une grande influence sur le fait de se sentir à l’aise pour manger en public. Cela peut inclure le fait d’avoir été taquiné ou critiqué pour ses habitudes ou ses choix alimentaires, ce qui peut créer un lien à long terme entre le fait de manger/boire en public et le malaise émotionnel.
- Apprendre en observant : si tu observes d’autres personnes qui ont peur de manger ou de boire en public ou qui insistent trop sur l’importance de l’étiquette alimentaire, cela peut également contribuer au développement de cette peur. Ceci est particulièrement important pendant l’enfance, où le comportement et l’attitude des parents vis-à-vis de la nourriture peuvent constituer un précédent.
Facteurs socioculturels
- Influence des médias : le contact avec les médias qui idéalisent certains régimes et comportements alimentaires peut générer la peur de manger en public. La raison en est la pression pour se conformer aux normes sociales de la « bonne » nourriture ou de la nourriture saine.
- Les normes culturelles et le savoir-vivre : Dans de nombreuses cultures, manger et boire n’est pas seulement une nécessité, mais un rituel soumis à certaines règles et attentes. La peur d’enfreindre ces normes et d’être mis au ban de la société ou condamné peut provoquer une anxiété sociale.
Facteurs cognitifs
- Pensée catastrophique : certaines personnes ont tendance à « penser de manière catastrophique » ou à imaginer les pires conséquences possibles lorsqu’elles pensent à manger en public, par exemple à s’humilier de manière irréparable. Ce biais cognitif peut rendre l’idée de manger ou de boire en public dissuasive.
- Sensibilité accrue aux jugements externes : Les personnes particulièrement sensibles à la perception des autres peuvent avoir l’impression que tous les yeux sont tournés vers elles lorsqu’elles mangent ou boivent, ce qui renforce le sentiment de vulnérabilité et de peur. Cela peut alors indiquer un trouble d’anxiété sociale plus profond.
Certaines personnes ont aussi les mains qui tremblent, ce qui peut les rendre particulièrement vulnérables lorsqu’elles mangent ou boivent en public.
Manger une soupe, par exemple, pour laquelle une main calme est un avantage, peut être perçu comme « risqué », car un tremblement visible peut être interprété par les autres comme un signe de nervosité ou d’insécurité.
On peut aussi craindre qu’un tel tremblement soit mal interprété comme un signe d’un problème d’addiction, comme une consommation excessive d’alcool.
D. Stratégies d’adaptation & conseils
Gérer et surmonter la peur de manger et de boire en public nécessite une combinaison de stratégies psychologiques, de conseils pratiques et parfois d’aide professionnelle.
Voici quelques approches efficaces qui peuvent t’aider à gérer et à réduire ta peur dans ces situations.
Acceptation et pleine conscience
- Accepte la peur : au lieu d’essayer de supprimer la peur ou de cacher ses symptômes, tu devrais la reconnaître et l’accepter comme elle vient. Cette approche peut aider à éviter les effets paradoxaux souvent associés à la tentative de supprimer les symptômes de l’anxiété, comme l’augmentation de l’anxiété et du stress. Reconnaître et accepter ces sentiments peut réduire le stress associé à la tentative de contrôler l’incontrôlable et orienter ton attention vers une gestion plus efficace de la situation.
- Manger en faisant attention : Pratique la pleine conscience en mangeant et concentre-toi sur le goût, la texture et les sensations de la nourriture et non sur l’environnement ou le jugement éventuel des autres. Cela peut aider à ancrer ton esprit dans le moment présent et à le détourner de ta peur. Si tu participes également à des conversations et interagis avec d’autres personnes à table, tu te détournes également de tes pensées anxieuses et tu améliores ton expérience de manger ou de boire.
S’habituer progressivement
- Commence petit : Commence par des situations moins intimidantes, comme par exemple un repas avec un ami proche ou un membre de la famille, et essaie de te rapprocher petit à petit de rassemblements sociaux plus importants. Cette méthode d’accoutumance progressive aide à réduire les peurs en t’habituant lentement aux facteurs de stress liés au fait de manger en public. Chaque expérience positive renforce la confiance en soi, de sorte que même les situations un peu plus difficiles deviennent plus faciles à gérer avec le temps.
- Pratiques simulées : Essaie de manger devant un miroir ou de t’enregistrer en train de manger pour le regarder plus tard. Avec cette technique, tu peux observer ton propre comportement alimentaire dans un environnement contrôlé et privé et t’y habituer. En t’exposant de manière répétée à la vue de la nourriture ou de la boisson, tu peux te désensibiliser aux déclencheurs de peur et ainsi t’habituer progressivement à manger et à boire en public. Avec le temps, cet exercice peut faire en sorte que manger en public devienne plus naturel et provoque donc moins d’anxiété.
Restructuration cognitive
La restructuration cognitive est une technique clé de la thérapie cognitivo-comportementale qui aide les personnes à identifier, à remettre en question et à modifier les pensées irrationnelles ou peu utiles.
Le processus comprend plusieurs étapes qui peuvent concerner spécifiquement la peur de manger ou de boire en public :
- Remettre en question les pensées négatives : Commence par identifier les pensées négatives qui surgissent lorsque tu penses à manger/boire en public, comme par exemple « tout le monde me regarde » ou « si je renverse quelque chose, ce sera une catastrophe ». Ces pensées exagèrent souvent la probabilité de conséquences négatives et peuvent renforcer la peur. Remets en question ces pensées en te posant des questions telles que : « Combien de personnes me regardent vraiment ? » ou « Que peut-il se passer au pire si je renverse quelque chose, et quelle est la probabilité que cela se produise ? ». Cela t’aidera à réaliser que ces peurs sont souvent basées sur des attentes irréalistes.
- Remplace les croyances irrationnelles : Après avoir remis en question ces croyances irrationnelles, remplace-les par des pensées plus réalistes et plus équilibrées. Par exemple, au lieu de penser : « Tout le monde me regarde », tu devrais te dire : « La plupart des gens sont trop concentrés sur leurs propres repas et conversations pour remarquer ce que je fais ». Cette étape est cruciale, car elle rapproche tes pensées de la réalité et réduit la peur et le malaise que tu ressens.
- Change ton point de vue : Change la façon dont tu considères la nourriture en public. Au lieu de le voir comme un test ou une performance où tu es jugé, considère-le comme une occasion de profiter de la nourriture et de la compagnie des autres. Ce changement de perspective peut transformer ta réaction émotionnelle de peur en anticipation et en plaisir. Si tu vois l’expérience de manière positive, tu te sentiras globalement plus à l’aise et tu pourras te comporter plus naturellement dans les situations sociales liées à la nourriture.
E. Aide professionnelle & traitement
Même si les stratégies d’auto-assistance et les techniques d’adaptation peuvent être incroyablement efficaces, une intervention professionnelle est parfois nécessaire pour gérer efficacement la peur de manger et de boire en public.
Si tu sais quelles sont les possibilités de recourir à une aide professionnelle, tu peux prendre des décisions éclairées concernant ta santé mentale.
Quand tu devrais faire appel à une aide professionnelle
- Anxiété persistante : lorsque l’anxiété affecte considérablement la vie quotidienne, les relations professionnelles ou les activités sociales et que les méthodes d’auto-assistance n’ont pas suffi.
- Des symptômes qui s’aggravent : Lorsque l’anxiété s’intensifie ou entraîne un comportement d’évitement qui t’isole des interactions sociales normales.
- Dégradation de la qualité de vie : lorsque la peur de manger ou de boire en public provoque une dépression et un stress important ou entrave le développement personnel et professionnel.
Options de traitement
1. Psychothérapie
La psychothérapie comprend un large éventail de techniques et de modalités pour traiter l’anxiété sociale et les phobies spécifiques, comme la peur de manger et de boire en public. Cette méthode de traitement s’occupe des dimensions émotionnelles, cognitives et comportementales de la peur.
2. Médicaments adaptés aux besoins
Bêta-bloquants : ces médicaments sont prescrits pour soulager les symptômes physiques de l’anxiété, tels qu’un rythme cardiaque rapide et des tremblements. Ils sont particulièrement utiles dans les situations où la peur est attendue, comme manger ou boire en public.
Les bêtabloquants bloquent l’action de l’adrénaline et aident ainsi à maintenir un état de calme physique. Ils sont donc particulièrement efficaces pour les personnes qui souffrent de forts tremblements en mangeant/buvant. Il est important qu’ils soient prescrits et administrés sous la direction d’un professionnel de la santé.
CBD (cannabidiol) : Le CBD est considéré comme une alternative naturelle dans le traitement de l’anxiété et est de plus en plus populaire, car il peut soulager les symptômes tels que les mains tremblantes et l’inconfort général dans les situations sociales.
Contrairement à d’autres produits à base de cannabis, le CBD n’a pas d’effets psychoactifs, ce qui en fait une option avantageuse pour ceux qui veulent soulager l’anxiété sans modifier leur état mental.
Cependant, avant de commencer à utiliser le CBD, tu dois absolument consulter un professionnel de la santé. Cela permet de s’assurer du bon dosage et de vérifier les interactions possibles avec d’autres médicaments.
F. Conclusion
Surmonter la peur de manger et de boire en public ne consiste pas seulement à maîtriser une situation sociale donnée, mais aussi à retrouver la liberté de profiter des moments sociaux de la vie sans peur.
Accepter la peur lorsqu’elle survient peut aider à éviter les effets involontaires de la répression de tels sentiments.
Les pratiques alimentaires attentives se concentrent sur le présent et t’aident à profiter de l’instant plutôt que de t’inquiéter de l’évaluation.
Une habitude progressive – de manger/boire dans des environnements moins intimidants à des lieux bondés – et des pratiques simulées comme manger devant un miroir peuvent te désensibiliser aux déclencheurs de peur et améliorer le bien-être et la confiance dans les situations de repas en public.
La restructuration cognitive, un élément clé de la thérapie cognitivo-comportementale, consiste à remettre en question les pensées négatives sur la nourriture en public et à déplacer la perspective de la peur vers le plaisir.
Si l’auto-assistance ne suffit pas, une aide professionnelle sous forme de psychothérapie et de médicaments adaptés aux besoins, comme les bêtabloquants ou le CBD, supervisés par des professionnels de la santé, peut apporter un soulagement supplémentaire.
Ces approches peuvent mener à une vie sociale plus engagée et plus épanouie, qui n’est plus dominée par ces angoisses.
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American Psychiatric Association. (2013). Diagnostic and statistical manual of mental disorders (5th ed.). Washington, DC: Author.
Liebowitz M. R. (1987). Social phobia. Modern problems of pharmacopsychiatry, 22, 141–173. https://doi.org/10.1159/000414022
À propos de l’auteur : Martin Stork
Martin est un psychologue professionnel avec un historique en thérapie physique. Il a organisé et dirigé divers groupes de soutien pour les personnes souffrant d’anxiété sociale à Washington, DC et à Buenos Aires, en Argentine. Il est le fondateur de Conquer Social Anxiety Ltd, où il opère en tant qu’écrivain, thérapeute et directeur. Tu peux cliquer ici pour en savoir plus sur Martin.